Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Joseph Stiglitz flingue l’Europe et l’euro

07/10/2010 18:47

Joseph Stiglitz flingue l’Europe et l’euro


Joseph Stiglitz est clairement l’un des phares de la pensée économique de notre temps. Il vient de nouveau de prendre la parole pour dénoncer les politiques suivies en Europe et évoquer la possible explosion de la zone euro.
Le cocktail déflationniste européen
C’est le premier reproche qu’il fait aux dirigeants européens dans une réédition de son dernier livre, « Le triomphe de la cupidité ». Pour lui, les ajustements budgétaires viennent beaucoup trop tôt et pourraient casser la croissance, voir même provoquer une nouvelle récession. Se profile dans son analyse un parallèle avec la Grande Dépression, quand la réduction à marche forcée du déficit budgétaire étasunien avait provoqué une rechute de l’économie en 1938.

Et il est vrai que les pays de la périphérie (Grande-Bretagne, Irlande, Grèce, Espagne, Portugal) mènent aujourd’hui des politiques sauvages d’ajustement de leurs finances publiques, réduisant par exemple le traitement des fonctionnaires, leur nombre et augmentant les impôts. Le seul bémol que l’on peut apporter à ce raisonnement est le fait que les trois principales économies de la zone euro (Allemagne, France, Italie), mènent un ajustement beaucoup plus modéré.

Que faire de l’euro ?
Ces articles marquent une inflexion dans la pensée du prix Nobel d’économie. En effet, alors qu’il soutenait que la solution serait d’aller vers plus de fédéralisme en mai, il semble avoir radicalement changé son fusil d’épaule. Il soutient que " les pays qui partagent la même monnaie ont un taux de change fixe entre leur devise et abandonnent par conséquent un outil important d'ajustement. Tant qu'il n'y a pas de chocs, l'euro se portera bien. Le test sera quand un ou plusieurs pays subiront une crise". 

Pour lui, « la différence des politiques convenant aux pays enregistrant des excédents commerciaux élevés et ceux qui sont déficitaires implique que la monnaie unique subit des tensions intenses et pourrait ne pas y survivre ». Il suggère que l’Allemagne pourrait quitter la monnaie unique pour permettre à l’euro de dévaluer pour faciliter les ajustements. Mais il faut noter qu’une telle évolution aurait toutes les chances d’être le prélude à un retour aux monnaies nationales.

Non seulement Joseph Stiglitz dénonce les politiques d’austérité mais il devient de plus en plus critique à l’égard de l’euro, soulignant ses faiblesses congénitales. Mieux, outre le fait d’évoquer sa probable explosion, il commence à présenter cela comme une solution.

Laurent Pinsolle

 
 





Nicolas DUPONT-AIGNAN sera dans Ce soir ou jamais

06/10/2010 18:09

Nicolas DUPONT-AIGNAN sera dans Ce soir ou jamais


Ce soir, à 22h50, sur France 3, Nicolas DUPONT-AIGNAN sera l'invité de Frédéric Taddeï dans l'émission "Ce soir ou jamais", sur le thème « Sortie de l’Euro ».






Affaire Kerviel : un verdict ubuesque mais révélateur

06/10/2010 18:07

Affaire Kerviel : un verdict ubuesque mais révélateur


C’est la nouvelle qui domine l’actualité ce matin : Jérôme Kerviel a été condamné à trois ans de prison ferme et à 4,9 milliards d’euros de dommages et intérêts. Retour sur un jugement extrêmement révélateur.

Abracadabrantesque…

Que Jérôme Kerviel soit condamné n’est pas choquant en soi. Le trader a lourdement abusé du système, falsifié des documents et fait prendre in fine des risques colossaux à son entreprise, risques qui auraient tout simplement pu mener son employeur à la faillite. Il n’est donc pas anormal que la Société Générale le poursuive ni même qu’il écope d’une sanction. La cour a jugé que la banque n’avait pas connaissance de ses agissements, enfonçant la défense du trader.
Mais malgré tout, le jugement pose de multiples problèmes. Cinq ans de prison dont trois fermes peuvent sembler beaucoup par rapport aux peines encourues par certains criminels pour lesquels on trouve trop souvent des circonstances atténuantes. Ensuite, le fait d’accorder en théorie 4,9 milliards de dommages et intérêts à la Société Générale revient quelque part à donner 100% de la responsabilité à Jérôme Kerviel et strictement aucune à la banque.

Un système irresponsable

En jugeant de la sorte, le tribunal fait porter toute la responsabilité à un comportement individuel et aucune au système ou à la banque. Par delà l’incapacité du trader à rembourser une telle somme, il n’est pas juste de faire peser toute la responsabilité de l’affaire sur ses frêles épaules. Ne peut-on pas imaginer que ses supérieurs fermaient plus ou moins les yeux quand il rapportait beaucoup d’argent et ont fini par s’interroger sur ses pratiques quand ses positions sont devenues négatives ?
Et s’il avait contribué à la constitution des systèmes de sécurité de la banque, il n’était pas le seul. La Société Générale porte une lourde part de responsabilité du fait d’avoir créer un système où un trader seul, sans la moindre complicité, pouvait jouer avec 50 milliards, soit deux fois la totalité des fonds propres de la banque. Et ce qui est injuste dans ce jugement, c’est qu’il exonère quelque part la banque de toute responsabilité, chargeant à 100% Jérôme Kerviel.
Ce qui est encore plus grave avec ce jugement, c’est que, quelque part, il  confirme l’interprétation officielle de la crise, à savoir qu’elle est le produit de quelques comportements individuels. Il exonère totalement le système pour placer une nouvelle fois la responsabilité sur quelques personnes qu’il faut donc sanctionner, durement si possible. La lecture néolibérale de la crise se retrouve totalement confirmée par le jugement émis à l’encontre de Jérôme Kerviel.
Oui, l’ancien trader de la Société Générale est coupable de graves abus de confiance et de tromperie. Mais non, il n’est pas le seul responsable de ce désastre. Il est trop facile d’exonérer la banque de toute responsabilité, comme l’a fait le tribunal hier.
Sur un tout autre sujet, je vous invite également à lire la réponse de Jacques Sapir aux papiers de Malakine et aux miens ainsi que la réponse de Malakine. Je ferai la mienne prochainement et remercie M.Sapir de l’intérêt porté à mes écrits.
Laurent Pinsolle





Dormez tranquille, le préfet ne craint pas de nouvelles émeutes

05/10/2010 20:03

Dormez tranquille, le préfet ne craint pas de nouvelles émeutes


Le préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, interrogé récemment par France Inter a déclaré qu’il n’existait pas de « menaces particulières » pour que des émeutes telles que celles de 2005 se reproduisent. Il estimait même que la situation « s’était considérablement améliorée ».
Son jugement se veut rassurant. Pour notre part, nous ne sommes pas aussi optimistes. Nous savons bien que chaque intervention des forces de sécurité est délicate et que des violences urbaines peuvent éclater à tout moment. D’ailleurs des membres des forces de l’ordre reconnaissent que pour réduire les risques d’embrasement, les policiers ne se déplacent qu’occasionnellement dans certains secteurs de nos villes.
Nous ne pouvons pas accepter cette situation. En réalité, ce que demandent les habitants de Seine-Saint-Denis, c’est un réel rétablissement de l’ordre républicain.
Malgré les discours de Nicolas Sarkozy et de son ministre de l’intérieur, nous souffrons dans nos banlieues d’une montée inacceptable de l’insécurité. Le satisfecit des autorités est contrarié par la réalité du terrain. Nos concitoyens ne cessent de dénoncer des agressions toujours plus fréquentes et violentes. Quant aux professionnels de la sécurité, nombreux sont ceux qui déplorent la succession de guet-apens et attaques dont ils sont victimes.
Le constat d’échec est saisissant. Il est d’ailleurs validé par Eric Raoult, député UMP de la douzième circonscription de Seine-Saint-Denis qui, lors d’une intervention dans le Talk Orange-Le Figaro du 29 septembre 2010, stigmatisait « la drogue qui accapare les quartiers » ainsi qu’ « une violence sans raison ».
Dans ce domaine comme dans bien d’autres, il est urgent pour le gouvernement de revenir à moins d’emphase et moins de propos excessifs. Car en réalité, il existe un décalage vertigineux entre les annonces et les actes sur le terrain. La cohésion nationale est en jeu et la lutte contre la délinquance implique une rupture avec les politiques actuelles. Il est indispensable de définir une stratégie cohérente face à l’insécurité et de stopper les communications gouvernementales contradictoires. De même, à l’heure des choix budgétaires, il serait préférable de privilégier une redistribution des moyens financiers qui permettent de doter les ministères de l’intérieur et de la justice des moyens matériels et humains nécessaires à l’accomplissement de leurs missions.
Sur l’air de tout va très bien et de paroles, paroles et paroles …
Dimanche dernier, Christine Lagarde était invitée sur les ondes d’Europe 1. Deux ans après le début de la crise financière, elle se voulait rassurante sur la santé de l’économie française. Plus j’écoutais les arguments de la ministre et plus je me disais que nous (adhérents de DLR) sommes injustes avec ce gouvernement qui permet à notre pays de renouer avec la croissance. L’émission terminée, j’étais réconforté et reconnaissant puisque tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Malheureusement, ma bonne humeur fut vite assombrie à la lecture des chiffres du chômage dans le département de la Seine-Saint-Denis. Au 31 aout 2010, notre territoire comptait 85500 chômeurs de catégorie A (ceux qui cherchent un travail et n’ont exercé aucune activité) soit 1000 chômeurs de plus par rapport au mois de juillet. Sur un an, le chômage a progressé de 8 % en Seine-Saint-Denis, plus forte augmentation de la région Ile-de-France où la hausse moyenne est de 5,4%. Ces chiffres sont pour le moins mauvais et fragilisent la cohésion sociale de notre département. C’est également sans compter l’annonce faite cette semaine par la direction de l’usine PSA d’Aulnay-Sous-Bois qui supprime 600 postes d’intérimaire ainsi que l’équipe de production de nuit.
Le décalage entre les paroles lénifiantes de la ministre et la réalité du terrain est saisissant. Certes, l’économie amorce un léger sursaut. Mais c’est oublié que ce redémarrage est très fragile et que notre croissance est plus molle que celle de nos principaux partenaires notamment nos amis allemands. En réalité, Madame Lagarde ne s’adresse pas aux français. Ces séances médiatiques, au cours desquelles Madame Lagarde se félicite de tout ce qu’elle entreprend, visent à rassurer les dirigeants des entreprises du CAC 40, les princes de la finance, les agences de notation ainsi que la commission européenne.
Mais la situation de l’emploi est si préoccupante que des adeptes du libéralisme et de l’orthodoxie financière sont prêts à remettre en cause les dogmes qui régissent l’establishment financier et politique. Ainsi, Dominique Strauss-Kahn (oui, vous avez bien lu) déclarait récemment : « nous devons reconnaître que la crise ne sera pas terminée tant que le chômage n’aura pas diminué de manière significative ». Quant aux économistes de la CNUCED, ils affirment « qu’une stratégie de croissance durable exige une plus grande attention à la demande intérieure ». J’en déduis qu’il nous faut prendre contact avec ces derniers afin qu’ils alimentent les réflexions économiques de DLR.
Cependant, je demeure perplexe. N’est-ce pas ce même DSK qui persiste par l’intermédiaire du FMI à administrer une cure d’austérité sans précédent aux Grecs ? N’est-ce-pas ce même directeur du FMI qui ne fait rien pour endiguer la toute puissance des banques qui échappent à tout contrôle alors que les contribuables ont permis leur sauvetage.
Qu’ils soient aux responsabilités en France ou dirigeants de grands organismes internationaux, « les cyniques » doivent cesser de nous prendre pour des imbéciles et accompagner leurs belles paroles d’actes significatifs afin de reconstruire un système économique plus juste.
Les français ne sont pas dupes. Il est temps de placer en tête de nos priorités la lutte pour l’emploi. En effet, le chômage est la source principale de la désocialisation, de la délinquance, des déficits qui fragilisent notre pays.
Ce volontarisme passe par la mise en œuvre d’une politique alternative. Nicolas Dupont-Aignan a déjà exposé ce que devrait être cette politique de rupture lors de nombreuses interventions :
- Une autre stratégie monétaire avec le rejet d’une monnaie forte qui encourage les délocalisations.
- Une réforme de notre système fiscal et de formation.
- Le refus du libre échangisme mondial qui casse notre industrie nationale et remet en cause notre système social hérité du Conseil National de la Resistance.
Ces thèmes et bien d’autres seront abordés assurément lors du Congrès de DLR le 21 novembre 2010. Je vous incite donc à participer à cet événement crucial pour notre mouvement.
Didier Vasseur
Président de DLR pour la Seine-Saint-Denis (93)
Ancien Maire-Adjoint de Villepinte et Membre du Comité Directeur de l’Union Villepintoise
 
Stéphane Chassigneux
Secrétaire Départemental DLR pour la Seine-Saint-Denis (93)
DLR 93
BP13, 399 Clichy-Sous-Bois





Lettre ouverte à François Asselineau

05/10/2010 19:15

Lettre ouverte à François Asselineau


Je ne suis pas persuadé que les querelles entre DLR et l’UPR aient un quelconque intérêt pour les Français, mais il y a eu trop d’échanges aigres et d’impostures depuis quelques mois pour ne pas y répondre un peu plus formellement.
Le mauvais procès fait à Nicolas Dupont-Aignan
Le premier aspect qui me choque fortement, c’est l’avalanche de critiques que vous et vos troupes adressaient au président de Debout la République. J’ai parfois l’impression qu’il est la personnalité politique que vous critiquez le plus, bien plus finalement que Nicolas Sarkozy ou les socialistes alors que le président de DLR s’est opposé au TCE ou au traité de Lisbonne. En tout cas, c’est ce qu’il ressort de l’examen de vos forums sur Facebook.
Et certaines phrases publiées par le modérateur en votre nom sont particulièrement révoltantes et outrancières. Vous écrivez « Imagine-t-on Charles de Gaulle réclamer en juin 1940 ‘une autre Europe hitlérienne’ » pour qualifier notre position sur l’Europe. Et vous comparez le vote de NDA en faveur de Nicolas Sarkozy en mai 2007 à un « appel à titre personnel à voter les pleins pouvoirs » (au maréchal Pétain en juin 1940). Ces dérapages sont aussi ridicules que celui de Viviane Reding.
Le mythe de la French American Foundation
Puisque cette boule puante ressort à intervalles très réguliers, il faut lui tordre le cou. Oui Nicolas Dupont-Aignan a participé en 2001 à un voyage d’étude aux Etats-Unis avec d’autres jeunes parlementaires. Cette participation lui a donné le titre de « Young Leader ». Mais depuis, il n’a jamais été en contact avec la FAF et il faut bien préciser qu’il n’a jamais demandé à devenir un « Young Leader » ni déposé le moindre dossier pour le faire, contrairement à ce que certains avancent sur vos forums.
Mais surtout, qui peut croire un instant que Nicolas Dupont-Aignan serait un agent double au service des intérêts étasuniens ? Tout dans son parcours montre que c’est le contraire absolu de sa pensée, lui qui s’est opposé vigoureusement au retour de la France dans le commandement militaire de l’OTAN, lui, qui n’a pas voulu du soutien de Libertas aux élections européennes du fait de l’atlantisme de ce parti. Tout ceci relève d’un fantasme conspirationniste  mal placé.
Le mythe du lien avec l’UMP
Ensuite, vous dites qu’il a soutenu Nicolas Sarkozy lors des élections présidentielles, sans préciser quand ni comment. Cette présentation des faits est abusive puisqu’il a seulement indiqué qu’il voterait pour lui après le débat d’entre deux tours (ce qui n’est pas la même chose qu’un soutien avant le premier tour). Et vu la prestation pitoyable de Ségolène Royal, un tel choix n’est pas incompréhensible (même pour moi, qui, à titre personnel, avais fait un choix différent).
Et lors des élections législatives, si l’UMP n’a pas présenté de candidat contre lui dans sa circonscription, c’est surtout parce que le parti présidentiel avait fait un sondage qui leur avait montré que cela était totalement vain, comme l’ont montré les résultats des élections régionales de 2010 où DLR a largement devancé l’UMP sur la circonscription.
Enfin, surtout, Debout la République n’a plus de lien avec l’UMP depuis début 2007 et est devenu indépendant, y compris financièrement. Cela représente le meilleur témoignage de notre autonomie, comme l’ont illustré nos campagnes pour les élections européennes et régionales et toutes les prises de position que nous avons pu prendre depuis lors.
Un mauvais procès sur l’Europe
Il est intéressant de débattre du moyen de sortir la France du carcan européen actuel. On peut croire qu’il est possible de réformer la construction européenne et de construire une nouvelle Europe où toute dimension supranationale serait supprimée. Après tout, le Général de Gaulle a réussi à obtenir cela avec la politique de la chaise vide qui avait abouti au compromis de Luxembourg, qui donnait aux Etats un droit de veto sur les politiques communautaires.
Si nous pensons que quitter l’euro est un objectif en soi du fait des méfaits catastrophiques de la monnaie unique, nous pensons que quitter l’Union Européenne n’est pas un objectif en soi mais que sa réforme radicale l’est, comme nous l’avons fait en proposant un traité alternatif lors de la campagne des élections européennes en 2009. Vous avez une opinion différente et considérez que la sortie de l’Union Européenne est un objectif en soi. C’est votre opinion, je ne suis pas d’accord, mais je la respecte.
En revanche, j’aimerais bien que vous respectiez la nôtre. Lors de multiples débats avec un de vos adhérents qui tient le blog La lettre volée, je me suis heurté à un mauvais procès ridicule concernant notre position. La théorie soutenue par vos adhérents est que, si DLR était au pouvoir, nos partenaires européens refuseraient nos propositions et que nous nous coucherions et accepterions de facto le statut quo. Là encore, je ne vois absolument pas ce qui peut vous faire dire cela.
Je n’ai aucun problème à débattre avec des personnes qui pensent que la sortie de l’Union Européenne est la seule solution, même si ce n’est pas ce que je crois. En revanche, je trouve extrêmement malhonnête de déplacer le débat comme vous le faites souvent sur le fantasme que vous vous faites du comportement que nous adopterions si nous étions au pouvoir. Trop souvent, le débat est impossible avec vous car vous divisez le monde politique en deux camps aussi irréductibles qu’artificiels, ceux qui veulent quitter l’Union Européenne et tous les autres.
Des clubs et des partis politiques
Et cela m’amène à un autre point qui me choque dans votre attitude. Debout la République est un parti ouvert. Le MRC de Jean-Pierre Chevènement a ainsi invité Jean-Pierre Gérard et moi-même à échanger lors de leurs universités, même si nous n’avons pas la même position sur l’euro. Et après Jean-François Kahn en 2009, nous avons invité Paul-Marie Couteaux à s’exprimer aux nôtres cette année. Cette façon de faire me semble la meilleure pour amener un jour nos idées au pouvoir.
Vous, à l’opposé, êtes quasiment exclusivement dans l’invective et la critique à l’égard de la sphère alternative. Outre les critiques régulières à l’encontre de notre mouvement, vous venez de vous en prendre au RIF dans une discussion sur votre page Facebook. Et si vous soulignez que nos militants viennent sur vos forums pour apporter la contradiction, c’est en général sur des discussions que vous avez débutées, dont vous ne trouverez pas l’équivalent chez nous.
Et puisque vous évoquez les différences entre DLR et l’UPR, je vais me permettre d’être un peu désagréable mais réaliste. Il y a une grande différence entre nous. L’UPR n’est qu’un club politique comme il en existe des dizaines voir quelques centaines en France. Debout la République est un vrai parti politique national qui a présenté des listes indépendantes aux élections européennes dans la métropole, devançant Lutte Ouvrière, malgré une campagne très courte.
Et aux élections régionales en Ile de France, nous avons dépassé les 4% et devancé le Modem et le NPA, devenant le sixième parti de la région grâce à un programme de fond sur les questions qui touchent la région. Bref, si nous sommes encore un petit parti, nous sommes un véritable parti politique national, en forte croissance, et avec un chef de plus en plus reconnu et populaire et qui est d’ors et déjà en position de commencer à bousculer les grands partis en 2012.
Je ne sais pas ce que vous cherchez à faire en agissant de la sorte, loin des réalités électorales. Mais en tout cas, je vous remercie d’exister car vous montrez par ricochet qu’il existe des formations alternatives plus ouvertes et plus à même d’accéder au pouvoir un jour, contrairement à vous.
Laurent Pinsolle





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